Épilogue prolongé
GEORGIA
LA SCÈNE DANS LA CUISINE
— Il était temps, dit Sebastian, juste avant de m’embrasser comme s’il avait besoin de mes lèvres pour vivre.
La bague autour de mon doigt devient chaude au contact de ma peau, et j’ai déjà l’impression qu’elle fait partie de moi. Mon cœur s’arrête et redémarre dans ma poitrine, cognant comme un forcené contre mes côtes. Je viens d’accepter d’épouser Sebastian, mais je n’ai pas peur. Je sais que c’est exactement là où je suis censée être.
Sebastian rompt le baiser et se tourne un peu pour me mettre en cage contre l’îlot de cuisine. Derrière lui, la tache de vin macule encore mon mur tandis que le verre brisé est contenu par des torchons sales. La femme qui a jeté ce verre m’est désormais étrangère. Je ne me reconnais pas en elle.
Elle était lâche, elle avait peur, mais je ne suis plus elle.
— T’es une très vilaine fille, dit Sebastian.
Son corps assaille le mien, sa grosse poitrine solide pressée contre la mienne. Mes seins sont lourds et sensibles. Chaque centimètre de moi picote.
— Quelqu’un doit te donner une leçon, grogne-t-il en ébouriffant les cheveux près de mon oreille avec son souffle.
Coincée dans la cage de ses bras, tout ce que je peux faire, c’est rester plantée là à haleter. Ses mains se déplacent vers mes hanches et me font tourner de sorte que mon dos soit collé à son torse. Il enroule un bras puissant autour de ma poitrine tandis que l’autre se referme sur mon ventre. Je le sens partout. C’est le paradis.
Le bras de Sebastian au niveau de mon estomac descend pour plaquer mes hanches contre les siennes. Un gémissement s’échappe de mes lèvres lorsque je sens la bosse dans son pantalon pressée contre la courbe de mes fesses.
— Tu m’entends ?
Sa voix est calme et dangereuse.
— Quel genre de leçon ?
Je veux lui lancer un défi, mais mes mots sortent essoufflés, presque dégoulinants d’excitation. Et je suis excitée. Chaque fois que nous sommes ensemble, j’ai envie de ce côté de lui. J’ai envie de lui reléguer le pouvoir et de le laisser faire ce qu’il en veut. Je lui fais confiance avec mon corps... et désormais, avec mon cœur.
— Une leçon sur ce qui arrive quand tu t’enfuis et que tu fais quelque chose de stupide.
— Ce n’était pas stupide...
— T’aurais pu me parler, Georgia.
Ses bras sont des barres d’acier et sa poitrine est dure comme du marbre. Il pousse ses hanches vers l’avant, comme s’il souhaitait être en moi à ce moment précis.
— Il te suffisait de me demander. Au lieu de ça, tu t’es enfuie. Alors voilà ce que tu dois savoir à partir de maintenant : je ne te quitterai pas.
Je n’ai jamais été aussi excitée. Je ferme les yeux en appuyant ma tête contre son épaule.
— Jamais ?
— Jusqu’à ce que la mort nous sépare, Bichette. Alors tu dois comprendre qu’il y a des conséquences quand tu quittes notre lit pour me fuir.
Ma respiration est saccadée. Le bras coincé en travers de mes hanches se resserre pour que je puisse sentir la chaleur du renflement dans mon dos. J’appuie mes paumes contre le comptoir froid pour garder l’équilibre tandis que le monde tourne autour de moi. Les mots de Sebastian et le serment inébranlable que j’y entends me font partir en vrille.
— Personne ne t’a jamais traitée comme t’en as besoin, hein ?
Les mots glissent sur ma peau comme du velours, faisant surgir de la chair de poule partout.
Sebastian palpe ma poitrine dans un mouvement dur et possessif.
— Aucun homme n’a jamais pris le contrôle comme t’en as envie. Je sais que moi, je ne l’ai jamais fait.
Sa main pétrit grossièrement ma chair, la pince, la palpe. C’est si bon que j’ai envie de pleurer.
— Je n’avais pas la moindre idée de la femme que j’avais entre les mains.
Chaque fois qu’il presse et palpe mon sein, mon corps s’adoucit un peu plus. Je fonds contre la force de son torse en me délectant de sa façon brutale de traiter mon corps. J’en veux plus. Je veux tout lui donner. Je veux me sentir possédée. Ce nœud serré de contrôle qui s’est enroulé autour de mon cœur supplie d’être mis en pièces par des mains fortes et compétentes.
Je l’ai fui parce que j’avais peur, mais ce n’est plus le cas. Je sais que je peux tout lui donner, parce que Sebastian me chérira comme aucun autre homme n’a jamais pu le faire. Et en ce moment, j’ai besoin qu’il chérisse mon corps.
Comme s’il pouvait sentir mes désirs, Sebastian déplace la main qui est coincée en travers de mes hanches. Il glisse sa main calleuse entre mes jambes et appuie fort sa paume.
Mon jean et ma culotte sont une barrière épaisse entre nous, mais le contact est aussi intense que si sa peau était contre la mienne.
— Je vais te donner ce dont t’as besoin, Georgia, me dit-il avec un souffle plus rude. Ce dont on a besoin tous les deux.
Oh, oui.
Ce jeu entre nous me donne envie de fondre. Et il me donne aussi envie de jouer. Je sais que Sebastian aime quand je suis têtue et que je lui donne du fil à retordre avant de céder.
— Tu ne saurais pas ce dont j’ai besoin si c’était marqué au fer rouge sur mon front, Sebastian, dis-je entre deux halètements.
La main entre mes jambes appuie plus fort. Je jouis presque.
— Ah oui ?
— Cette routine de mâle alpha commence à... se faire vieille.
Je déglutis.
Nous restons figés comme ça pendant un moment. Moi, clouée contre la longueur de son corps, sa main serrée sur mon sein, l’autre entre mes jambes. La tension en lui vibre comme un fil électrique dans mon dos.
Sebastian bouge plus vite que je ne peux réagir. Il nous fait tourner tous les deux et me soulève comme si je ne pesais pas plus qu’un sac de farine avant de traverser la pièce à grandes enjambées. Il me repose devant la table de la salle à manger, face aux grandes baies vitrées avec vue sur l’océan Pacifique.
— Penche-toi, m’ordonne-t-il purement et simplement. Pose ta joue sur la table.
Je m’exécute en agrippant le bord de la table au niveau de mes hanches. Mon cœur bat si vite que j’ai du mal à réfléchir. J’avale de grandes bouffées d’air pour essayer de me calmer.
La vérité, c’est que lorsque je sens une paume chaude appuyer doucement sur le centre de mon dos, je me sens plus en sécurité et plus libre que je ne l’ai été depuis des années. Quand Sebastian me dit d’écarter les jambes, c’est comme un cadeau de me laisser aller et d’obtempérer.
— Bonne fille, dit-il en passant une main sur ma hanche avec des mouvements doux et apaisants. T’auras ce dont t’as besoin, bébé. Tu le sais, n’est-ce pas ?
Je hoche la tête, haletant si fort que ma poitrine se soulève contre la table.
— Tu me fais confiance avec ton corps, dit-il en me caressant lentement avec sa main. Mais je veux que tu me fasses confiance avec chaque partie de toi. Je veux que tu coures vers moi quand t’es inquiète, pas que tu t’éloignes.
Il utilise lentement la main sur ma hanche pour faire descendre mon jean jusqu’à mes chevilles. Je le retire d’un coup de pied à sa demande. Mon cœur bat la chamade. Un courant d’air frais vient caresser mes cuisses et mon derrière, et la main de Sebastian revient sur ma hanche. Ses doigts plongent sous le rebord de ma culotte et en soulèvent un côté pour le coincer dans la fente entre mes fesses. Sa paume rugueuse et chaude lisse ma peau nue, faisant naître un frisson au niveau de mes cuisses. Puis il fait de même de l’autre côté, tirant sur ma culotte jusqu’à ce qu’elle devienne un string de fortune et que tout mon cul soit exposé.
Chaque raclement du tissu contre mon bourgeon, mon centre humide et mon petit trou transperce mon corps de plaisir. L’attente est presque trop difficile à supporter. Je laisse échapper un gémissement de besoin lorsque Sebastian serre dans ses mains le tissu de ma robe et de ma culotte et qu’il appuie son aine dure à travers son jean contre ma peau nue.
— Tu vas l’avoir, bébé, me dit-il d’une voix imprégnée de désir. Mais d’abord, je vais te faire un joli cul bien rose. Ça te plairait ?
Oh, oui. Ça me plairait. Coincée contre ma table de salle à manger inutilisée, avec ma culotte remontée et ma poitrine haletante, j’ai envie de tout ce qu’il me donnera. J’ai envie de le supplier, de crier et de le prendre. J’ai envie de me laisser aller, de céder.
La première claque de sa paume contre mon cul nous fait grogner tous les deux. C’est un bruit animal, féral. Sa paume revient immédiatement sur ma peau maintenant irritée pour la modeler et la caresser.
Je laisse échapper un souffle, les mains agrippées au bord de la table.
— Quelle bonne fille tu fais, Bichette. T’as supporté ça comme une championne. Ton cul devient déjà rose.
Un faible grognement lui échappe alors qu’il regarde ma peau nue, et je dois fermer les yeux. Ce bruit, et savoir qu’il le fait à cause de moi, me fait presque exploser.
— Ça va ?
Sa main lisse toujours ma peau dans des mouvements tendres.
— Oui, acquiescé-je.
— Tu veux que je continue ?
Je ferme les yeux et inspire par le nez, puis hoche la tête.
— J’ai besoin de t’entendre le dire, ma belle.
Les dernières entraves tombent, et je me laisse aller à demander ce que je veux.
— Oui, dis-je. Encore.
Sa main marque une pause dans ses mouvements et j’entends le lent relâchement de sa respiration, comme s’il était soulagé... ou essayait de se contrôler.
Lorsqu’il me donne une nouvelle fessée, puis une troisième, je ne peux pas empêcher le cri qui sort de mes lèvres. Sebastian lisse ma peau avec sa paume.
— C’est ce que j’ai ressenti quand tu m’as giflé, dit-il d’une voix dure. C’est ce que j’ai ressenti quand tu t’es éloignée de moi la première fois. Et puis t’as recommencé sans un mot d’explication.
Une autre fessée sur l’autre fesse, et je tressaute. La douleur envoie des flèches de plaisir sur ma peau, et je ne peux pas respirer, je ne peux pas penser...
Clac. Je sursaute et gémis tandis que mes hanches se détachent de la table.
— T’aimes être punie, hein ?
Il tire vivement sur ma culotte, provoquant ainsi une friction à tous les bons endroits.
— Réponds-moi.
— Oui. Oui, j’aime ça.
Et c’est la vérité. Je me sens prête à quitter mon corps. Je me sens à la fois très tendue et complètement détendue. Je veux sa voix dure et profonde dans mon oreille jusqu’à ce que je ne supporte plus la douleur. Je veux que le plaisir chasse la douleur, encore et encore. Je veux qu’il pousse ma culotte sur le côté et qu’il s’enfonce en moi.
— Si je passais ma main entre tes jolies jambes, tu serais mouillée, n’est-ce pas ?
J’agrippe le bord de la table.
Clac.
— N’est-ce pas ?
— Oui.
J’aspire une bouffée d’air.
— T’avais juste besoin que quelqu’un te manipule correctement, dit-il en penchant son corps sur le mien.
Son jean râpe sur ma chair malmenée, provoquant une douceur fraîche et douloureuse qui se répand sur tout mon derrière.
— Mais ça ne peut être que moi, Georgia. Je suis le seul à pouvoir te faire lâcher prise. Ça fait des années que t’as besoin que je revienne pour prendre soin de toi, mais je n’étais pas là, n’est-ce pas ?
Ses lèvres effleurent ma nuque.
— Je suis tellement désolé, bébé. T’avais besoin de moi et je n’étais pas là.
Ses mains trouvent mes hanches et les plaquent contre la table.
— Mais je suis là maintenant, et je vais rattraper le temps perdu.
Je pousse mes fesses à nouveau contre lui, aveuglée par le désir. Lorsque les doigts de Sebastian s’enroulent autour de l’élastique de ma culotte et l’arrachent, et que l’air frais vient apaiser ma chair palpitante, je manque de pousser un cri de soulagement. Il ne perd pas de temps et plonge deux doigts dans mon centre humide et brûlant de désir. Je sais alors que je suis à quelques secondes de l’orgasme. Je laisse échapper un gémissement plaintif, et Sebastian répond en retirant ses doigts pour trouver le bourgeon dur à l’apex de mes cuisses.
Ses respirations sont rudes tandis que je me tortille et me cambre.
— Je voulais sentir ton premier orgasme autour de ma bite, mais t’as vraiment besoin de celui-là, Georgia. Je le sens.
Ses doigts taquinent et tournent autour de mon bourgeon jusqu’à ce que je sois aveugle, sourde et muette.
Une main dans le creux de mon dos me maintient en place pendant que l’autre fait des ravages entre mes jambes. Ma propre excitation mouille mes cuisses et me trempe alors que je deviens frénétique.
— Georgia, je ne peux pas te donner ma bite tant que tu n’as pas joui sur ma main.
Des doigts plongent en moi.
— Laisse-moi le sentir. Lâche-toi sur mes doigts, bébé. Montre-moi ce que je vais ressentir sur ma bite dans une minute.
Mon Dieu, il est vulgaire. Et il vient de me donner une fessée à vif. Et je suis pliée en deux sur la table de ma salle à manger. Et j’ai complètement perdu la tête.
Et, chose incroyable, je vais pouvoir faire ça tous les jours jusqu’à la fin de ma vie.
— Jouis sur mes doigts, Georgia.
Sa voix est empreinte de commandement, et je ne peux qu’obéir. L’orgasme s’écrase sur moi, effaçant toute pensée. Je crie en m’agrippant à la table et en écoutant la douce exhortation qu’il me murmure à l’oreille.
Lorsque je cesse de m’agiter, il me prend dans ses bras et me transporte dans la pièce voisine. J’ai du mal à savoir où sont mes bras et mes jambes, tellement je suis flasque et molle.
Je réalise vaguement que Sebastian s’assied sur le long canapé de ma salle de lecture. Il arrange mes jambes de sorte que je sois à califourchon sur lui, puis sa main fait de longs et lents balayages le long de ma colonne vertébrale.
Il n’a plus de pantalon. Quand est-ce arrivé ? Je cligne des yeux en sentant ses poils rêches et ses cuisses dures comme de la pierre sous moi. Lorsque je rouvre les yeux, il prend mon visage avec sa grosse main et m’embrasse.
Ce baiser me fait l’effet de rentrer à la maison. Je m’effondre sur lui, puis je sens qu’il insuffle à nouveau de la vie dans mon corps. Mes doigts s’emmêlent dans ses cheveux tandis que notre baiser s’intensifie, chaque émotion de la journée se déversant dans la rencontre de nos lèvres.
J’enfouis ma tête dans le creux de son cou et respire son odeur. Il tâtonne entre nous, un paquet se froisse, puis ses mains glissent le long de mes cuisses. Il enroule ses mains autour de l’arrière de mes cuisses en évitant soigneusement la chair rouge et douloureuse de mon derrière, et me soulève pour m’aligner à sa queue.
Mon souffle se coupe lorsque je la sens aux portes de mon antre. La tête de Sebastian retombe sur le canapé, ses yeux à moitié fermés tandis que sa poitrine se soulève.
— Prends ton temps, murmure-t-il en baladant ses mains sur mes cuisses.
Je me demande comment cet homme a pu me punir il y a un instant, puis me montrer tant d’attention et de sollicitude maintenant. Comment il peut être à la fois exigeant et généreux, rude et tendre.
Mes mains se faufilent sous sa chemise alors que je m’abaisse sur sa queue. Nous sommes tous les deux encore à moitié vêtus, mais nos corps sont unis sous mon chemisier. Chaque centimètre de lui qui me pénètre semble plus grand que le précédent. J’écarte les cuisses et m’enfonce sur lui jusqu’à ce que nous soyons tous les deux haletants, nous agrippant l’un à l’autre avec des mains aux phalanges blanches.
— Putain, Georgia, dit-il. Tu me troues le cul.
— On va peut-être attendre un peu avant de faire ça, Seb.
Le petit sourire arrogant qui tiraille ses lèvres est la chose la plus sexy que j’ai jamais vue.
Ses mains remontent jusqu’à ma taille, où elles serrent un peu plus fort que la façon douce et indolente dont il me touche depuis que nous nous sommes assis sur le canapé.
— Chevauche-moi, Georgia. Montre-moi quelle bonne petite femme tu seras pour moi.
— T’es vraiment un porc arrogant, dis-je à bout de souffle.
Sa paume s’abat sur mes fesses douloureuses, ce qui me fait haleter. Le plaisir chasse la douleur, et je m’abaisse davantage sur sa tige palpitante.
— Ce n’était pas très gentil, bébé, grogne-t-il avec une voix teintée d’amusement.
— Bonne petite femme, mon cul, dis-je entre deux respirations. Si c’est ce que tu veux, tu ne cherches pas au bon endroit.
Son sourire est féroce et me coupe le souffle.
— Je cherche exactement au bon endroit, dit-il doucement. J’ai devant moi la seule femme que j’ai jamais voulue.
Il pousse ses hanches vers le haut et je gémis. Mon front tombe sur son épaule tandis que nous bougeons ensemble, perdus l’un dans l’autre. Nos mouvements deviennent frénétiques à mesure que le plaisir monte. Parler devient trop compliqué, alors nous communiquons par des baisers, des effleurements et des contacts visuels qui s’attardent tandis que nos corps ne font plus qu’un.
La détonation à l’intérieur de moi me fait crier son nom alors que je plante mes ongles dans ses larges épaules. Il me pousse à continuer. Les mouvements deviennent plus saccadés jusqu’à ce qu’il me rejoigne dans l’extase.
Affalée sur le canapé au-dessus de lui, je laisse échapper un long gémissement grave. Sebastian glousse tandis que ses bras s’enroulent autour de moi pour me serrer fort.
— Je t’aime tellement, Georgia, que ça me fout une peur bleue.
— Je n’ai pas peur, dis-je en levant la tête pour lui sourire.
— Même pas quand je te donne des fessées et que je te dis des trucs pareils ?
— Quoi, comme quand tu dis que tu veux que je sois ta bonne petite femme ? demandé-je en souriant.
— Exactement comme ça.
Son sourire s’estompe et ses yeux deviennent sérieux.
— Tu sais que je t’aime, n’est-ce pas ? Ce qu’on fait dans la chambre à coucher... c’est seulement pour nous. C’est juste un jeu.
Je hoche la tête, soudain timide.
— J’aime ça, Sebastian. Beaucoup. Ça... Ça m’excite.
Il ferme les yeux et gémit.
— T’es trop bien pour être vraie. Je ne te laisserai jamais partir.
Des papillons explosent dans mon estomac. Je souris en embrassant son cou.
— Heureusement pour toi, je ne te laisserai jamais partir non plus.
Je fais courir mes lèvres jusqu’à sa mâchoire, puis embrasse le coin de ses lèvres.
Puis, comme il l’a fait il y a une heure, je fais ma propre demande en mariage alors que nos corps sont encore unis. Je vais faire de cet homme mon mari dès que ce sera humainement possible. Je l’aime trop pour perdre une minute de plus.